Odieux visuels
Deux amis discutent, un micro enregistre le tout… Sur quel sujet ? Le cinéma, celles et ceux qui le font, sous tous les angles, ses originalités et il y en a…
Selon nos envies, enthousiasmes ou nos déceptions, on prend ce temps d’antenne de Radio Octopus pour déclarer notre amour au cinéma.
Que tu traînes par hasard, par curiosité ou par envie, sur la grande toile, on t’invite à appuyer sur lecture et à écouter, découvrir nos discussions, élucubrations et autres interprétations très personnelles des propositions de cinéma qui nous accompagnent, nous questionnent et nous animent.
Sois le/la bienvenu.e dans Odieux Visuels, bonne écoute.
Bisous
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#05 / L'épique de Dante
"Vous pouvez comprendre ce qu’il dit quand il vous parle ?
- Pour comprendre, il suffit souvent d’écouter."
De Piranhas à Gremlins, de Panic sur Florida Beach à Small Soldiers, sans oublier Hurlements, Les Looney Tunes passent à l’action ou L’Aventure intérieure, Joe Dante a su imposer sa marque à des films d’exploitation comme à des productions issues des grands studios hollywoodiens. Cinéphilique, sa démarche artistique ne cesse de faire dialoguer les époques.
Dante
aime à mettre en scène la fabrique du cinéma et à mettre en jeu le
spectateur pour le rendre sensible aux citations abondantes, pour
l’éveiller aux formes passées et toujours en prenant au sérieux les
genres qu'il investit - le fantastique, le film de monstre, de
science-fiction, le cartoon - ...
En vrai mordu de cinéma, toutes les images sont comestibles et l'appétit de Joe Dante ne semble jamais rassasié. Bonne écoute.
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#04 / Les contes de Perrault
"Chacun revendique l’universel. Chacun prétend nier les frontières,les différences, la territorialité. La régionalité ! Chacun se prend pour l’autre."
Les méandres du langage semblent parfois impénétrables et ses défricheurs semblables à des aventuriers. Carnets, magnétophones ou caméra au point, ils se fraient un chemin dans les chemins dialectaux. Pierre Perrault est un de ces personnages, il arpenta le monde pendant un temps, puis repousé sur sa rive natale passa l'enssentiel de sa vie à compter son pays : le Québec.
Face à son imposante oeuvre, intimidante au premiers abords, qu'elle soit sonore, littéraire ou filmique, on se surprend à apprivoiser sa langue, se prendre d'amitié pour celles et ceux qui lui confient leur témoignage. Tout semble anodin chez Perrault et c'est là que réside sa force évocatrice,
elle condense tout une époque passée, un temps périssable et une lutte pour tenter de remonter les décennies à contre courant. Témoigner d'une ère pour la rendre immortelle, par la langue et par les gestes pour que rien d'essentiel ne se perde, pour la suite du monde.
Bonne écoute.
Sur les bords du Saint Laurent - Monique Miville Deschênes
Dead Man Guitar solo n°1 - Neil Young
Billots qui coulent - Stéphane Albert Boulais
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#03 / Pixar, hydre de l'imaginaire (2)
Suite du dossier Pixar, ouvert lors du précédent numéro.
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#02 / Pixar, hydre de l’imaginaire (1)
« Je voudrais une belle idée neuve... » La commande du critique culinaire Anto Engo : antagoniste du film Ratatouille résonne en deux échos distincts : tant comme une provocation, un défi lancé à qui aurait l’audace de le relever mais aussi comme une supplique, un besoin impérieux de renouvellement dans les cuisines de l’art.
L’audace, c’est le mot moteur de cette forme, Pixar avec laquelle nous avons tous et toutes tissé un lien si particulier au fil des décennies ; qui ont vu s’égrainer les courts et longs métrages révolutionnaires dans le monde de l’image animée.
Nous remettons le couvert pour en disserter, joyeusement et longuement de tout ce qui nous a ému, remué et déplu dans l’univers « infini ? » De la Firme à la lampe rebondissante.
Bon app’ et bonne écoute
Julian & Sami
Crédit musique :
Dead
Man, Guitar Solo, No.1, Neil Young
Je
suis ton ami, Charlélie Couture, vo de Randy Newman
The incredits, Michael Giacchino
Pixar in Concert, Boston Pops
Orchestra
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« Chaque
homme devrait tirer un bateau sur une montagne une fois dans sa
vie ».
Lui, l’a fait. Pour le montrer au monde, pour symboliser la vacuité des ambitions humaines ou pour simplement pouvoir le dire.
On
l’a défini comme inclassable, iconoclaste, prophète ou
journaliste, lui, Werner Herzog se considère comme un bon
travailleur. Au
fil de ses œuvres, aussi sensibles, fascinantes ou radicales
qu’elles soient, Herzog, a imprimé une empreinte en décalage de
l’industrie du cinéma mondial. Un
décalage que l’on retrouve dans sa biographie et dans ses prises
de paroles – heureusement nombreuses.
À notre tour de disserter et de causer de cette grande figure de la deuxième partie du siècle dernier.
Bonne écoute.
Crédit musique dans l’ordre d’apparition :
- Dead Man, Guitar Solo, No.1, Neil Youn
- Office Supplies, Werner Herzog
- Heaven on Earth (My son, my son what have we done), Ernst Reijseger
- Vidu Ndh’Appo De Rosa, Ballu Brincu, Ernst Reijseger
- Die grosse Ekstase des Bildschnitzers Steiner, Popol Vuh
- Langsame Polka, air populaire issu du film Woyzeck
- Rick and Morty, Justin Roiland, Dan Harmon
- Ghetto Raba, The Third Ear Band (from the remastered 1969 L.P Alchemy)
- Body Horror, Werner Herzog
- Als Lebten Die Engel Auf Erden, Popol Vuh
- Burden of dreams, Les Blank
- Bad Lieutenant : Escale à la Nouvelle-Orléans, Mark Isham
- Truman Sleeps from The Truman Show, Philip Glass
- Coyotes, Don Edwards
- Chandelier, Sia
- Die Hard with a Vengeance, Johnny Comes Marching Home, Michael Kamen
- Encuentro en la Cupula en Vivo, The Last Of Us, Gustavo Santaolalla